farioli
07 jan


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orizer_c15.jpg En voyant les images de la nébuleuse d’Orion par Spitzer et Hubble, travaillant conjointement, on peut avoir le vertige.
Pour mieux comprendre voici une animation : ici .
Mon impression est la suivante :
D’évidence, ces images sont construites pour êtres décodés par des êtres humains. Pour nous délivrer de l’inconnu, elles nous délivrent ce que nous désirons voir en plus : la beauté. Toujours la beauté à l’affût. Pourtant, on peut dire que ce genre de tableau aucun peintre avec des outils classiques n’aurait pu le faire sérieusement. Trop inhumain pour l’imaginaire. Or, totalement humain par le codage visuel. Souvent dans les ouvrages de vulgarisation scientifiques on nous montre ce qu’il est commun d’appeler : une vue d’artiste. Après quelques années, on découvre combien kitsch était ce genre de création multicolore.
Confinés que nous sommes, sur une terre qui s’échauffe aux entournures, avons-nous encore pris la dimension non anthropomorphique que ce genre de cliché nous cache ? Ce n’est qu’une mince tranche d’un tout qui en cache tant d’autres. Tant. Fou celui qui oserait penser peindre des nébuleuses ou des trous noirs dont l’horizon est plus grand que notre système solaire. C’est pour cette raison que j’ai choisi de peindre de jeunes Vénus comme des mondes qui commencent à déployer leurs vanités sur une « prison roulette. »