farioli
09 avr

Métaphoriquement vôtre


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Ok, Alain, pour ta phrase choc, mais ce n’est pas tout.

Le combattant quelle que soit sa position, quel que soit son combat, semble se trouver  au fond du puits d’énergie de la dichotomie, puisqu’il pense par alternative.

Il me semble que la pensée de Nietzsche n’a jamais autant été portée par l’esprit montagnard de la dichotomie que dans l’au-delà du bien et du mal. Il me semble, également, que, pour l’humain, ce soit impossible, sinon illusoire de croire qu’il puisse échapper au choix entre le pire et le moins pire. On sait que les organes sensoriels captent à partir des différences. Et puis, parce qu’il y a soit et les autres, l’humain ne voit le monde qu’avec le défaut de la courbe du nez. Le peintre connaît cette imperfection et la redoute.

 Aucun champ vital ne se développe hors de la prédation. La prédation implique un ordre double et le malheur des vaincus. Certes, ce n’est pas nommément du mal ; cela peut être de la concurrence ce qui est un euphémisme du mal. D’autre part, ton erreur est de rendre égal mécaniquement le bien et le mal. Hors il n’y a rien de moins égal que ces deux fantomatiques idées. Dans leur jeu de dupe, le bien ne peut être qu’un ensemble et le mal une partie. En quelque sorte, si bien est l’épiderme, une surface naïve et indéfinie, le mal sera le poil urticant de l’ortie, effilé, conceptuellement punctiforme. Ou alors  comme  pour paraphraser M. de Chazal dans sens plastique : si le mal est le vent, les seins sont des vallées. Un vent sur tous ces seins.

Quel vieux débat que de sortir du bien et du mal (si offensants pour la pensée) et cependant, notre monde n’a jamais été autant en prise à la salive acide de divinités qui avec force météorisme sortent du cul des humains, l’une vêtue de merde et l’autre d’or.

Alors disons encore à la manière de la conscience enflammée de M.de Chazal que le bien et le mal sont les couleurs invisibles qui font avancer l’infirme.

Et les cannes ? elles sont le sourire triste de la pesanteur.