farioli
04 juin

Une tombe à Sartène.


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Dans Le Mague encore un remarquable mague web, une article sur le Polar Corse. je ne savais même pas que cela existait. Il faut dire qu’en polar, à part le Nick Carter de mon enfance, j’en trave un beignet. 

C’est dur d’imaginer des genres littéraires qui deviennent stricto sangsues régionaux… On a eu cela avec Pagnol, Vercors.., et d’autres écrivains vainqueurs régionaux d’étapes.

 Le Polar Corse ?, au début cela fait blague,  genre :  

Sur sa tombe, à Sartène, il y a marqué : Ci-Git Dominique dit “Contreplaqué ” qui n’a pu sortir son revolver à temps.

Non !, là, c’est plus sérieux, très sérieux même : Extrait :

La Corse, terre de fantasmes maquisards et de bombinettes, se prête particulièrement au genre…, et vous ne vous gênez pas, les uns comme les autres, pour être parfois très critiques envers votre île : même pas peur ?

Les thèmes, imaginaires ou réels…, qui inspirent les auteurs corses ? On peut en dresser un inventaire en vrac et non exhaustif : la , les autonomistes, les barbouzes, les révoltes, la musique et les chants, l’écologie, la désertification, la pauvreté, le chômage, le huis clos, les mythes, les légendes, le banditisme… On peut citer aussi les particularismes : l’omerta, l’honneur, le clanisme, la cursita, ce mal du pays qui rend l’exil douloureux. En Corse, le tragique côtoie l’humour… Il y a aussi la volonté d’être Corse : un corps, plutôt qu’un corpus à ressasser, et donc la nécessité de rompre avec une représentation véhiculée par le vieux continent d’une terre mystifiée — et par mystification, entendons toutes les dérives intra et extra muros que la Corse a connues ou subies. Peur ? Un Corse n’a jamais peur. C’est bien connu.