farioli
11 juin

Leçon de mots et de choses (3)


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 Crédit Photographique : Gilbert Pedinielli Le verbe être signe la finitude.

 

Être implique le passage au non-être comme  une catastrophe.

Il n’y a pas l’être et le non-être : c’est le même espace qui se rompt aux nouvelles convergences qu’impliquent les catastrophes.

Dieu « est » n’a pas de sens, seulement le sens du non-sens.

Dieu n’a pas de sens puisque prononcé dans un langage dont le sens est une codification dans un champ idéologique toujours daté.  (La contradiction ici est volontaire)(fabrique du discours contradictoire).

Ce texte semble ne pas avoir de sens : c’est son propos.

Produire du non-sens peut aussi servir à hanter les bords externes des codifications. Hanter, pas plus.

Toute rationalité ou logique sur des propos impliquant  l’usage du mot « Dieu » n’a pas de sens ou seulement le sens du non-sens. Dans le langage, le mot « Dieu » est à l’image de l’humain, jamais plus dans la complexité.

Par conséquent, il est vain d’écrire contre ou pour Dieu. Sauf  à raconter des blagues ou à décrire la misère humaine.

Un traité d’athéologie  écrit par le diable de Maxwell ne peut rester que dans un arrière-plan logique, il ne peut en aucun cas prouver  l’inexistence d’un Dieu ou de Dieu. La parole ne prouve jamais rien : c’est son intérêt primordial.

Dieu n’existe que sur le plan irrationnel du point de vue du langage.

La puissance de la brouette est multipliée par l’existence de la pelle.

 Pelle, pioche et brouette résument  le monde humain. « Dieu » (mot prononcé avec ses codifications) ne vient pas en plus des effets de la pelle et la brouette ; plus proche de l’idole que de l’origine de tous les mots de ce texte. Pelle et brouette dressent la carte des infinis : tous.

Si on peut dire que le diable de Maxwell existe, alors on peut dire que Dieu existe dans le même ordre d’idée.

L’alphabet promet tous les discours possibles sauf un.

Devinette : lequel ?

Ce texte veut être une brouette pour le mot « Dieu »

© Photo de Gilbert Pedinielli.