farioli
23 août

Ether ou non ether that is the question


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article canon dans Futura-Sciences : extrait :

 

 

Pour décrire l’état particulier de ces paires de particules en mécanique quantique, on parle de paires de particules intriquées, et il y a une théorie mathématique permettant de définir ce qu’on entend par intrication pour des systèmes physiques.

Des actions à distance fantômes

En fait, une analyse soignée du phénomène montre, comme le fit Niels Bohr, qu’il est possible de conserver à la fois la théorie d’Einstein et les lois de la mécanique quantique si l’on admet qu’il existe une sorte de « non-localité ». Les objets dans l’Univers ne seraient pas fondamentalement dans l’espace et dans le temps et c’est juste par une sorte d’effet de perspective que nous fractionnerions une réalité constituée d’un seul bloc, et fondamentalement au-delà de l’espace et du temps, en une série de particules et/ou d’ondes dans l’espace et le temps.

Cela ne veut pas dire que l’espace et le temps soient des illusions, mais juste que les images que nous avons de la réalité avec ces concepts sont des approximations trompeuses, bien que justes dans un certain domaine de notre expérience. Une conclusion déjà atteinte par Platon, Kant et les philosophes hindous avec la notion de « Maya ».

Cette conclusion est rejetée par les physiciens qui suivent les travaux deJohn Bell.

Rappelons que c’est ce dernier qui dans les années 60 avait découvert une série d’inégalités mathématiques permettant de savoir qui, d’Einstein ou des tenants de l’interprétation standard de la mécanique quantique, l’interprétation de Copenhague, avaient raison. Or, en 1982, le physicien français Alain Aspect avait effectivement montré que le phénomène de non-localité en accord avec les lois de la mécanique quantique orthodoxe était bel et bien une réalité.