farioli
31 août

Modernisme, livres saints et abattoir (2)


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Dans Le Mague  un article sur l’ouvrage de Charles patterson :

Un Eternel Treblinka :

extrait de l’article  :

Indifférence coupable

Alors, des millions de veaux, de cochons, de moutons sont condamnés à mort, nés pour être découpés, transformés en gigots, en tranches de jambon ou en steaks, ces bêtes n’ont droit à aucune pitié alors qu’elles ont une sensibilité réelle, des sens beaucoup plus développés que les nôtres (odorat, ouïe…). Pour qui s’est rendu dans un abattoir, il est insupportable de voir ces animaux en alerte, paniqués dans cet univers de sang et de souffrance. Comment soutenir le regard implorant d’un agneau quelques secondes avant son abattage ? Ce regard est insoutenable, non seulement parce qu’il traduit la souffrance mais aussi parce qu’il nous renvoie à notre propre impuissance, voire notre indifférence coupable face à ce génocide animalier.