farioli
17 mai

Droit au bonheur


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Quelques réflexions sur le bonheur.

Pour commencer une citation du divin  sur le bonheur :

Vous me parlez des liens de l’amour, Eugénie ; puissiez-vous ne les jamais connaître ! Ah ! qu’un tel sentiment, pour le bonheur que je vous souhaite, n’approche jamais de votre cœur ! Qu’est-ce que l’amour ? On ne peut le considérer, ce me semble, que comme l’effet résultatif des qualités d’un bel objet sur nous ; ces effets nous transportent ; ils nous enflamment ; si nous possédons cet objet, nous voilà contents ; s’il nous est impossible de l’avoir, nous nous désespérons. Mais quelle est la base de ce sentiment ?… le désir. Quelles sont les suites de ce sentiment ?… la folie. Tenons-nous-en donc au motif, et garantissons-nous des effets. Le motif est de posséder l’objet : eh bien ! tâchons de réussir, mais avec sagesse ; jouissons-en dès que nous l’avons ; consolons-nous dans le cas contraire : mille autres objets semblables, et souvent bien meilleurs, nous consoleront de la perte de celui-là ; tous les hommes, toutes les femmes se ressemblent : il n’y a point d’amour qui résiste aux effets d’une réflexion saine. Oh ! quelle duperie que cette ivresse qui, absorbant en nous le résultat des sens, nous met dans un tel état que nous ne voyons plus, que nous n’existons plus que par cet objet follement adoré ! Est-ce donc là vivre ?

Cela mène  à la question cruciale : Comment préférez vous le champagne ? avec ou sans boudoir ? dans ou hors d’un boudoir ?

***

Celui qui connaît MoonDark ne connaît que son bonheur.

***

— Ô bonheur ! lança Judith au ciel. Et, comprimant fortement ses seins, elle s’effondra.

***

Je me rappelle ces pages d’Ernest Udet
Et d’Eva Merriam
Et de l’air frais sur nos visages
Et des rêves qui pêchent l’impossible :
L’intangible bonheur du flair et du refaire
Et puis du faire encore dans nos ateliers où ne s’excuse pas la poussière.

Et les pinceaux gelés
A la manière de C. Stein ou de G. Stein
Dans les combles sous-jacentes
Dans les comblages de la sous-jactance
Et les recoins perdus de nos consciences comme des diverticules.
Et nos vases non fleuris
Et le docteur Manfred Curry.

Avec les bleues photométries d’ImGleiflug
Et le renflouement de nos sources
Et à la source de nos maux.
A travers une vitre éclatée,
Et des « Et » comme ces jours qui demandent plus.
Et le renflouement de nos sources par les vertus
héroïques
Décrites par Hésiode.

Et la peinture infinie des ailes Delta
Trois fois plus grande que nous la soupçonnions.
Et nous sommes passés,
Comme d’autres,
Sous l’arche des merveilles.
Et nous voulons tout et plus.
***

… Alors, sur la solitude minérale où nous sommes accroupis comme une bête sauvage, nous fabriquons une couche d’inconscience, élément d’un bonheur si simple, si évident, que le temps sur cette caillasse semble n’y former qu’un cercle. Qualités d’autonomie et de claustration combinées d’une telle périphérie. Ne soyons pas étonnés si cela se termine, avec l’anxiété spéciale des enfants qui doivent rejoindre le pensionnat le lundi matin, l’empereur, sa femme et le petit prince.

Enfin, une sorte de bonheur dont nous sommes, humains, privés :