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Umberto Ecco nous a appris, « presque » à l’inverse de Rolland Barthes, que les interprétations d’un texte sont infinies , appellent à une insomnie infinie et à un songe qui revient sans cesse différent.
Il en est de même pour la peinture et/ou pour toute attitude humaine ouverte, c’est-à-dire qui permet le vol plané de l’aigle impérial au-dessus de la grande et morne plaine de l’ambiguïté.
En tant que normalement constitué , anti-bonapartiste , je considère que le texte du chant « le rêve passe » composé par Armand Mestral est très proche de nos réflexions précédentes sur l’art, l’argent et les collectionneurs chanceux ! Car ils sont chanceux tous ces « Bonaparte de l’art ». L’autre à l’huile de coude destructrice en particulier (évitons son nom ). On le sait, la valeur de l’art est fortement liée à son standing mythologique, aux victoires de l’œuvre sur le temps, à ses Austerlitz et ses Waterloo.
Une fois réparée la toile de Picasso, maladroitement crevée par son « impérieux» proprio, risque de devenir un symbole pour l’empire de nos sens du commerce!
La fragilité, la beauté, la valeur, la maladresse et l’âge d’or de la spéculation, tous ces ponts d’Arcole font dragon et hussard. Ce genre de chose n’est pas enseigné dans les écoles de l’art, mais il suffit d’écouter et de réfléchir à l’interprétation métaphorique que j’insinue.
