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Au milieu des djeunettes Lou Doillon, Naomi Watts, Pénélope Cruz et Hilary Swank, Sophia Loren pose pour le calendrier Pirelli.
Il y a quelque temps un de mes amis me faisait remarquer qu’après trente-cinq ans, cela devient quasi impossible d’exposer lorsqu’on n’est pas connu… Il me parlait d’une chanteuse qui essayait de commencer sa carrière à 45 ans, disant que, malgré son talent, elle était trop vieille. Il a piqué une crise lorsque j’ai essayé de le convaincre du contraire sans argumentation valable, plus par dégoût de Starac que par goût de la beauté.
J’ai entendu trop souvent le terme de «Jeunes artistes» : un art de la répétition, un surgoût de la mort. Déjà, il y a lontemps, longtemps, je trouvais que c’était une tendance de pédophilie dans l’art. Un jour «jeune artiste » signifiera : encore dans le ventre de sa mère. Cette course à la jeunesse n’a aucune limite si ce n’est la compétition spermatique. Le calendrier Pirelli est une pub faite sur l’impossible rêve de la jeunesse toujours. Entre la chirurgie plastique et Photoshop il y a place pour les futurs abbés Folglamour, l’abbé Jouvence ayant faillit.
Les galeries, en majorité, toujours, tristement, cherchent leur jeune artiste providentiel. Pour ceux-là, leur fond de commerce c’est la perle rare qui a des chances de rapporter encore longtemps : une assurance d’épicerie pas trop fine (on a appelé cette souffrance : le syndrome Amedeo Modigliani). Et, c’est certain, elles vont lui presser le citron. Plus souteneurs pédophiles que bien des galeristes, c’est difficile à trouver, à part dans le sport et la pub. Que Pirelli fasse dans le rechapé est une bonne pub pour vendre des pneus. Ces galeries d’art devraient promouvoir la parturition des vieilles femmes c’est elles qui mettront au monde leur futur fond monétaire. Quelle solution pour les artistes, donc ? Faire comme moi : nier coûte que coûte l’idée du temps, penser avec force que l’art n’a aucun avenir et pisser sur la raie d’un tel monde qui se bâtit sur la prostitution salariale, l’argent comme ultime valeur et le pouvoir comme idéal.
Mais arguera-t-on : tu prends des modèles jeunes pour tes Vénus ! Tu te vois peindre une Sophia Loren de PACAtille qui n’a ni les moyens du billard ni des calques de Photochose ?
Promis !, je donnerai ici la réponse, auparavant il me faut faire une enquête sur ce que détestent le plus les Américains.