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Voici un article (ici) qui explique en grandes lignes diagonales la folie de la culture et de l’art en particulier. La névrose de répétition de l’art est la conséquence d’une contradiction historique.
Qui peut acheter de l’art ?
Comme il a été maintes fois souligné dans cette zone de non-droit, cœur et raison des catastrophes, dans l’absolu l’art n’a aucune valeur commerciale. Dans le relatif, il devient une décoration pour milliardaire et une source de profit. Les Musées suivent ce cours. Ils ne sont pas et n’ont jamais été le territoire des découvreurs, à part quelques exceptions follettes. La culture du monde correspond, c’est une lapalissade militaire, à l’état du monde, aux idéologies furtives ou expansées. Ce qu’il faut comprendre c’est que l’art perd à mesure sa fonction de révélation. Va-t-il bientôt valoir se caler sur un banc dans un musée poussiéreux, choisir une oeuvre et la regarder, seulement celle-là jusqu’à la mort. À part cette attitude mortifère, il ne nous reste plus que le tourisme qui me semble encore plus mortifère.
Il fut un temps où l’on parla d’art vivant ; aujourd’hui on devrait dire l’art mort vivant. Qui sait, ne serait-ce pas une bonne nouvelle ? De ce genre de situation peuvent naître d’autres monde. On peut rêver. Être angélique avec cornes et pieds fourchus. Pourvu que ce nouvel enjeu paradigmatique ne soit pas un agrégat de petits mondes coincés dans leurs névrotiques prétentions de soustraction des autres. À mesure, ici, nous continuerons ces pensées malsaines. Merdre ! L’art peut-il, sinon changer le monde, changer SON monde carceral ? Chercher un destin noble, celui d’être pourvoyeur d’utopies concrètes et de désirs ouverts :
Avec les bleues photométries d'ImGleiflug
Et le renflouement de nos sources
Et à la source de nos maux.
À travers une vitre éclatée,
Et des « Et » comme ces jours qui demandent plus.
Et le renflouement de nos sources par les vertus
Héroïques
Décrites par Hésiode.
Et la peinture infinie des ailes Delta
Trois fois plus grande que nous la soupçonnions.
Et nous passerons,
Comme d'autres,
Sous l'arche des merveilles.
Et nous voulons TOUT et plus.
