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Sans aucun doute, sur ce territoire de gloire et d’infamie, comme sur tous les territoires où les hommes dominent et n’ont de cesse que se dominer, il y avait quantité d’amour et d’humanité, quantité de cercles affectifs, de circonvoisins d’honneurs humains ciselés par des consciences pointues. Peut-être avais-je croisé, sans les percevoir pour les entendre, quelques accents où l’univers parlant dans une bouche simple avec des lèvres palpitantes disait tout ce qu’il projetait, tout son vouloir et, qui sait ? toutes ses espérances. Tout le monde espère comme si l’univers espérait aussi. C’est, de la communauté humaine le seul dénominateur commun avec la peur de la mort ; mort que notre réel d’aspect physique essaye également de conjurer. Et donc, tout, tout, tout rendu possible, même la venue sur une petite planète du plus frêle des Arthropodes, comme l’Amiral rouge, si peu farouche, pour que l’ensemble ne se transforme pas, à la suite d’un collapse, dans un éternel oubli. L’oubli ?
À force de frayer avec l’incertitude vous vous damnez.
Oui, Vous vous damnez, mais cette damnation n’est pas comparable aux libérations : elle les dépasse en éveil. Qu’en est-il de cet éveil ? C’est probablement la découverte des chaînes, de toutes sortes de chaînes invisibles qui nous rattachent au fond de la caverne. Ce n’est pas tant les chaînes qui embarrassent, mais l’ignorance de cette multitude de liens complexes qui emplissent l’espace et le temps, un véritable enchevêtrement dont il nous faut comprendre les structures. Et puis sont-ce des chaînes ? Pourtant ce somnambule qui croit à ces chaînes semble bien gauche dans les mouvements qu’il fait pour s’en défaire. Damné et somnambule, les mains en avant pour chasser de son passage les auxiliaires être et avoir qui deviennent de plus en plus liants, voilà à quoi, honorablement, ceux qui fraient avec l’incertitude sont voués. Et puis s’agit-il seulement d’une caverne ? peut-être est-ce un labyrinthe ? nous suffit-il de glisser avec la main gauche ou la droite en suivant toujours le même pan de paroi pour s’en libérer ? Ce n’est pas possible, car c’est nous qui, à mesure, fabriquons de cette matière labyrinthique. Peut-être alors ne s’agit-il pas d’un labyrinthe, mais d’une avenue dans une ville sans nom. Il faut donc trouver un moyen de sortir de ce rêve sans tomber.