farioli
30 jan

Pertes et profits


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oeuvres-et-billes.jpgJ’ai perdu un cendrier avec la tête de Rimbaud. Sans doute jeté à la poubelle sans le faire exprès. Admettons. Cela correspond à ce moment privilégié où la cigarette va devenir personna non grata. Et oui  !, la cigarette est une personne qui peut tuer, même si elle est inoffensive pour les scorpions. Et pour couronner le tout, mon plat en verre, avec une effigie de Marcel Duchamp diabolisé, a été brisé par mon chat maladroit. Vais-je passer quelques années à le réparer ? Sûrement pas. Reste une montre qui ne marche plus, ( produit par la société luxembourgeoise Sphere Time qui fourni les lieux culturels en objets dérivés), c’était un Warhol ; normal, le temps passe et il a des soubresauts qui peuvent mal finir. Les objets dérivés de l’art sont devenus incontournables pour combler notre désir de possession. Ce n’est que le début de la révolution du clonage. Le clonage est en quelque sorte une névrose répétitive. Posséder nous est enfoncé dans le crâne comme un programme Vista pour nous aveugler. Vue à court terme. L’objet dérivé fait salon et élevage de poussière dans nos salons. Que demande le peuple ? : gérer mieux la poussière.