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Allez, pour remonter le moral voici un petit récit intitulé “filatures” :
Qu’y pouvait-il ? C’était comme ça, dans son tempérament, dans ses gènes. Lorsqu’il vit cette brune élancée, cette gracile plante, montée sur un carter de minijupe, sortir du portail, Ferdano Sulichia ne pu faire autrement que de se rapprocher. Comme un philtre magique, le parfum de la belle lui chatouilla les narines. Un parfum que seule une femme de cette classe pouvait émaner aussi intensément. Alors, telle une fourmi prise dans le flot des phéromones, il suivit cette fourmi bien bronzée qui ondulait des fesses au milieu de la jungle des ignorants de la beauté, au milieu des passants sans visages sans présence et sans intérêt. Et, le parfum continuait de virevolter, de l’aguicher, de l’entraîner le long du boulevard. Clac, clac-clac, clac, clac, clac, clac-clac, les talons de la belle se hâtaient, obligeant notre pauvre Ferdano Sulichia à suivre le rythme, le parfum semblait toujours aussi attirant, toujours aussi envoûtant. Arrivé au quartier de San Michele, Fernando tout essoufflé remarqua soudain un changement dans la fragrance. Oh la la ! une odeur parasite se mêlait au parfum de classe de la belle qu’il suivait maintenant depuis une bonne vingtaine de minutes. La sueur ! Pouah !, qu’elle odeur pestilentielle que cette odeur de sueur ! L’épouvantable effluve avait prit le pas sur la fraîcheur qui émanait au début.
Fourmi déroutée, Ferdano Sulichia renonça à la filature. Et sa créature de rêve finit par se dissoudre dans l’anonymat environnant.