farioli
07 mar

Violence d’une fausse absence…, maintenant


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Jean Baudrillard "est" désormais dans l’absolu du temps des mémoires insoumises, pour l’infinitude dont on a aucune idée de ce que cela pourrait signifier. Que le dieu des fourmis veille sur son œuvre. Il écrivait dans son référentiel "Stratégies Fatales", son manifeste d’irruption à sa vie : l’usine à filtrer le sel semble confirmer la viabilité de quelque unes de ses suppositions, même si l’auxiliaire être y fut planté en rang d’oignons, il écrivait donc, cet étroit passage :
Ainsi l’histoire cruelle de cette femme à qui un homme écrit une lettre enflammée et qui lui demande en retour: «Quelle part de moi vous a le plus séduit?» Il lui répond: « Vos yeux », et il reçoit en retour, enveloppé dans un paquet, cet oeil qui l’a séduit. Beauté et violence de ce défi, contre la platitude du séducteur. Mais aussi diabolie de cette femme, qui se venge de la velléité même d’être séduite: piège contre piège, oeil contre oeil. Jamais le châtiment n’a pris une forme aussi féroce que dans cette offrande sans scrupules. Elle perd un oeil, mais lui perd la face comment pourrait désormais «jeter un oeil» sur une seule femme sans craindre de le recevoir en retour? Car c’est bien la pire des choses que d’énoncer un désir et de le voir comblé littéralement. C’est bien la pire des choses que d’être récompensé au niveau exact de la demande. Il est pris au piège par l’objet qui se livre à lui comme objet littéral.

Je peux relire quelques notes de mes lectures, d’humbles envols hors d’état de nuire :
hre-039.jpgLa pornographie a été dépassée ? Elle sombre dans le trop plein du vide virtuel. Virtualisée, sauf aux entournures qui sont celles du stock de la viduité ; elle s’est diluée dans le monde devenu pornographe et devenu le monde des interstices. Ce monde a maintenant les cuisses écartelées et il est soumis a un nombre incal/cul/able de pénétrations individuelles et collectives ; toutes simultanées, sans la mystique du coitus interruptus. Cette pornographie universelle a transformée notre pensée en endoscope. Et nous-même, à mesure, et sans mesure, nous devenons des endoscopes sur pattes. C’est le triomphe du beaufisme, son apogée kitsch que d’être un endoscope sur pattes.

ET puis :
Plus la science décrit l’univers plus elle s’en éloigne et inversement plus elle s’en éloigne plus la présence de l’univers la questionne.
Et puis à "seules les phrases tautologiques sont parfaitement vraies" : je contrais par :
Seules les phrases tautologiques sont tout autant totalement vraies que possiblement fausses.

Pauvre auxiliaire !, que de fardeaux portés, que d’ordres donnés par cette pensée patronne et exploiteuse qui reçoit le stimulus du sexe toutes les secondes et le stimulus de la faim tout autant.
Et puis encore à propos de la valeur d’usage et la marchandise absolu de l’art en fusion sexuelle :
La Joconde sans barbe est dans les sables de l’émirat qui  ne va pas, espérons, nous faire une grossesse nerveuse, va plaire encore plus puisqu’elle est voilée. Mais cette transparence du hijab est-ce  le signe souriant de l’islam éclairé ? On sait que le qualificatif idéologique d’éclairé indique l’obscurité sans reflets sur les parois de la caverne d’Ali Baba et les CAC 40 voleurs. Les objets d’art ont le malheur d’être des objets de culte et des valeurs refuge. Sans doute devrait-ils devenir des objets d’occulte et des valeurs cachées autre part que dans des coffres forts.

Sur ce point Alain Finkielkraut a raison : la massification de la culture à marche forcée ne peut mener qu’à la barbarie, au tourisme de la pensée et à la servitude de la conscience.


Mon ami
jadis me disait : la beauté est partout, il suffit de la voir. Cet "il suffit" c’est une aventure périlleuse qui demande non moins que le sacrifice d’une vie ; non pas un ticket et encore moins un plateau repas pour spectateur téléphage.
Vade métro thanatos !
Et sous le métro la plage ? Bien d’autres choses encore.
Que le dialogue intérieur entre moi et celui qui fut, pour nous, une fatale attraction ne se tarira pas avec la danse du ventre des Parques, au contraire !, " c’est" une douce servitude. Maintenant que nous sommes, en plus d’endoscope, devenus des cartes de crédit sur pattes, la pensée de Jean Baudrillard érige en le supposant un monde qui parle d’âges non dormants à aborder par des voy/ages énigmatiques et non pas d’or encore moins d’ors ou d’hors.