farioli
10 mar

Sea of love


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nue.jpgL’oubli recouvre tout irrémédiablement. Les rares archéologues des sentiments n’en retrouvent que des traces qui vont aussi s’oublier. L’oubli devient à mesure une idéalisation, puis ne perdure un moment que le goût intense de l’oubli. Enfin, ne restent que cette cicatrice, laquelle peut sembler soit du meilleur, soit du pire effet, ou cette vieille douleur, ce rhumatisme. Ces reliques, dont le sacré s’estompe, persisteront jusqu’à la mort. Au bout du compte, les témoignages vont se transformer, se dissiper, et transmuter. À moins, pourquoi pas, d’être pervers, il semble naturel et vital de prendre du plaisir à oublier ses souffrances. Par contre, l’oubli n’intensifiera pas le plaisir dont on a été privé. Dans le meilleur des cas, il permet l’occurrence d’autres directions, d’autres éventualités pourvoyeuses d’autres plaisirs et d’autres oublis. C’est un miracle que le sel puisse se dissoudre dans l’eau. La mer ! La mer ! L’amer ! :