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Parce qu’Alex Salicetti m’en a alerté par mail, j’ai pris le temps d’une bonne rigolade après la lecture de l’article aiguisé du Monde sur Sir Georges Lavaudant qui métaphorise à la perfection combien la scène politique pour l’accaparation du pouvoir est un théâtre de dupe. Il y a donc les traîtres de services (c’est plus que récurant dans l’histoire des prises de pouvoir) dont l’une des figure emblématique de ce moment particulier de cet avril /mai 2007 est l’homme à la cravate rose : Eric Besson. Il incarne parfaitement à un sous-degré de la comédie burlesque un personnage mythologique comme Judas Iscariote qui se mettrait sans chemise et sans pantalon pour deux euros six sous autrement dit la poussière d’un strapontin. J’ai adoré la réflexion d’un réactif de l’article du Monde « L’autocritique d’Eric Besson devant un parterre de militants UMP interloqués » :
Il inspire la pitié ce garçon…
Pitié ? les gens sont bons en général pensait dinguement l’inventeur de Ebay.
Eric Besson devrait proposer ses services sur Ebay. Car je crains que Sarkozy en fasse un domestique qui devra travailler toujours plus comme déverseur de bave s’il veut être augmenté.
Et puis cette autre réaction à chaud :
Le Traître parfait… Son destin est tout tracé : haï par ses anciens amis et méprisé par les nouveaux.
Mais encore :
D’Alcibiade, qui trahit Athènes et son peuple, à Brutus qui participe au complot contre César. D’Isabeau de Bavière qui brade la France à l’Angleterre au Grand Condé qui passe aux Espagnols. De Bazaine, le traître de Metz, à Pierre Laval, faible et servile face aux Allemands… On peut ajouter Eric Besson à la liste
Nos temps sont cruels ! Cruels pour qui ?
Et pour finir :
Ensemble, entre traitres, tout devient possible !
