∞

L’art privé est quand même une sacrée saloperie. Imaginez le Ulysse de Joyce privé ou Rabelais privé ! on peut, certes, argumenter… L’histoire de l’art, nanani nananerre…
Premièrement  : la France laisse filer son patrimoine.
Deuxièmement ( argument incontournable) : l’art appartient à tout le monde ou n’a aucun sens !
Admettons que des œuvres secondaires soient cachées dans des tombeaux luxueux, mais là il s’agit d’une œuvre fondamentale de notre patrimoine.
 Cocoricaca !
Pendant assez longtemps, jeune et con j’ai été pour le person to person de Man Ray. Aujourd’hui, mature ( euphémisme) (?), et moins con (illusion ?) je suis violement contre ce principe, sauf dans la relation intime d’une rencontre avec une œuvre. C’est ainsi que j’ai adopté pour ma mythologie personnelle la peinture de Ingres « La Baronne James de Rothschild » lors de la dernière exposition au Louvres. Une chance formidable que ce choc qui ait eu lieu dans cet environnement totalement public. Pour l’art, certainement, la propriété privée c’est le vol ! Sauf lorsque c’est rendu public par une fondation ouverte à tous.  Moralité : ce texte ne sert à rien.

Une solution (utopie), pour éviter le pillage du patrimoine, serait de créer une instance internationale sous l’égide de L’ONU chargée de surveiller le mouvement des œuvres et qui autoriserait une nation ou un groupe de nations à préempter une œuvre lors de ventes aux enchères internationales. À condamner les états qui ne garantissent pas la pérennité de leur patrimoine ou à les aider le cas échéant. L’UNESCO n’a pratiquement aucun droit dans ce sens. Il serait temps qu’il existe les droits universels des oeuvres d’art. Va arte fan culo !