farioli
22 juil

Moins un


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image-3.jpg Parménide, avec l’unité de l’être et le chaos, Héraclite, avec l’un fragment du tout, ont tout deux approché de certaines évidences. La parole est un maillage rustique lorsqu’il faut parler de ce qui semble être, lorsqu’il faut décoder dans d’autres dimensions de l’espace et du temps que locales. Parfaitement adapté à l’homme pour une certaine compréhension fonctionnelle de son environnement immédiat, le verbe, qui est pour un philosophe l’unique outil qui rend compte de la pensée, a du mal à dire et reste peut convainquant à peine quitté la connaissance de l’immédiat. La physique a mystérieusement découvert que les mathématiques étaient un maillage dynamique. La mariée était-elle trop belle ? Il semble que couple aujourd’hui ait des problèmes existentiels. Je me souviens d’une question posée à un spécialistes de la théorie des cordes (mais de quoi sont faite les cordes ?) qui avait éludé la réponse par : je n’en sais rien. Les mathématiques aussi ont leurs frontières et Gödel l’a démontré.
Quels nouveaux outils ?
Avoir la réponse c’est ouvrir une nouvelle brèche dans le corps obscur de l’énigme. L’énigme est en nous, nulle part ailleurs.

Après avoir bégayé des années durant sur : l’histoire de l’univers et l’histoire de la prise de conscience de l’univers par lui même, j’ai commencé à réaliser que, plus qu’une unité, les fragments n’existaient qu’en apparence. J’aurais pu dire l’histoire de l’univers est l’histoire des divers degrés de conscience de l’univers, cela ne mange pas de pain du point de vue de la lutte contre l’anthropocentrisme. Lutte essentielle pour la pensée.  Pour autant mon bégaiement continue.

Même s’il ne fait pas de doute que l’engraindissement soit un concept qui est un artefact de la pensée, on peut admettre que le phénomène de la fragmentation apparaît à des ordres de grandeur pour disparaître dans d’autres.

Avec la théorie des cordes et des super cordes  (nous l’avons vu dans la conférence précédente), on ne peut plus parler de fragmentation telle que semble l’être la vue de deux galets ou deux particules. Dans un autre ordre d’idée, une symphonie jouée sur une seule corde peut avoir des modulations infinies (qui semble pouvoir être infinies) c’est une corde quoi vibre sans l’air. Il n’y aurait aucun son sans atmosphère et sans étoiles ni air ni terre : il n’y a pas d’interruption d’informations. Jamais.

Pourrait alors dire : donc il y a le Tout qui est Un ? Attribuer un ordre mathématique pour désigner ce qui ne peut l’être indiquerait qu’on peut par la pensée s’extraire d’elle-même. Il n’y a ni Tout ni Un, car seules ce qui semble être les parties peuvent se compter dans un rapport de l’une à l’autre.
Dire que le Tout (mot barbare) est Un serait « le » situer par rapport à quelque chose autre. Il semble qu’il faille un effort intellectuel considérable pour quitter l’apparence de la fragmentation. Ce qui semble être les parties n’indiqueront jamais rien sur un hypothétique ensemble vu d’un ailleurs qui n’a et n’aura jamais aucun sens. Autrement dire sortir pour qualifier n’a aucun sens pour un humain. Sans doute l’idée même de pouvoir sortir, même par la pensée, est absurde. Pour un être humain, hors de la pensée point de sens.