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Je suis à la tête d’un Etat en situation de faillite au plan financier. Je suis à la tête d’un état qui n’a pas fait un budget à l’équilibre depuis 25 ans et qui est depuis 15 ans en déficit chronique.
On peut lire dans le forum du Monde sur ce sujet :
Rappel de l’allègement Fillon pour les salaires entre 1 et 1.6 smic: Personnellement pour un salaire de 1.600E, l’allègement des charges patronales est de 209.6 E mensuel soit 2.515,6 e / annuel pour un salarié. pour 1 million de salariés les comptes sociaux de la nation sont privés de 2.5 milliards d’euros!! Alors je suis surpris des propos de M. Fillon, "pompier pyromane". On peut comprendre que l’état aide les secteurs de l’économie confrontés à la concurrence des pays à bas cout salarial, mais les aides devraient êtres ciblées. Les avocats, agents immobiliers, grande distribution, banques, conseils divers, publicitaires,….ont-ils besoin des cet allègement des charges? Ces sommes augmentent le résultat des entreprises, et sont donc distribuées aux actionnaires, sans contrepartie et sans aucun effet sur le marché de l’emploi. On s’étonne que dans certains pays, à la veille des élections, des partis politiques distribuent des billets, des cadeaux etc…. Mais dans notre démocratie avancée la pratique est-elle différente? Personnellement jusqu’à présent l’allègement Fillon sponsorisait mes vacances, à l’avenir il me permettra de souscrire une assurance "dépendance" pour mes vieux jours, sur le compte d’un employé, naturellement. Vous comprendrez, que l’on soit grand patron ou employeur d’un seul salarié, la tentation est grande de voter pour une équipe qui vous fait ce type de cadeaux. Résultat le 16e arrondissement à voté à 80% pour notre cher ( très cher) Président. Enfin tout cela est bien triste, monsieur Fillon et son équipe de supers magiciens libéraux, préparent à nos enfants des jours bien amers.
Et encore : Fin de la comédie, maintenant les choses deviennent sérieuses. On ne nous abuse plus avec les Sans-Papiers, les Immigrés, ceux de la France d’en-bas, les banlieues qui brûlent des voitures, les bandes de la gare du Nord ou d’ailleurs. Enfin , Fillon déchire ce rideau d’illusions, et gare à l’atterrissage ! La dette publique monumentale, le chômage, les retraites rattrapent le gouvernement.
La comédie du camelot a continué hier sur TF1 et on sait les français avides de camelots. Il nous a encore fait la promotion de son appareil à découper les oignons qui ne fait pas pleurer, en plus il propose des petits pécules à ceux qui lui achète le truc. Il en a des quantités de ce genre d’appareil. Souvenons-nous de la chanson de Boris Vian :
Autrefois pour faire sa cour
On parlait d’amour
Pour mieux prouver son ardeur
On offrait son coeur
Aujourd’hui, c’est plus pareil
Ça change, ça change
Pour séduire le cher ange
On lui glisse à l’oreille
(Ah? Gudule!)
{Refrain 1:}
Viens m’embrasser
Et je te donnerai
Un frigidaire
Un joli scooter
Un atomixer
Et du Dunlopillo
Une cuisinière
Avec un four en verre
Des tas de couverts
Et des pell’ à gâteaux
Une tourniquette
Pour fair’ la vinaigrette
Un bel aérateur
Pour bouffer les odeurs
Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux
Et nous serons heureux
Autrefois s’il arrivait
Que l’on se querelle
L’air lugubre on s’en allait
En laissant la vaisselle
Aujourd’hui, que voulez-vous
La vie est si chère
On dit: rentre chez ta mère
Et l’on se garde tout
(Ah! Gudule)
{Refrain 2:}
Excuse-toi
Ou je reprends tout ça.
Mon frigidaire
Mon armoire à cuillères
Mon évier en fer
Et mon poêl’ à mazout
Mon cire-godasses
Mon repasse-limaces
Mon tabouret à glace
Et mon chasse-filous
La tourniquette
A faire la vinaigrette
Le ratatine-ordures
Et le coupe-friture
Et si la belle
Se montre encore rebelles
On la fiche dehors
Pour confier son sort
{Coda:}
Au frigidaire
À l’efface-poussière
À la cuisinière
Au lit qu’est toujours fait
Au chauffe-savates
Au canon à patates
À l’éventre-tomates
À l’écorche-poulet
Mais très très vite
On reçoit la visite
D’une tendre petite
Qui vous offre son coeur
Alors on cède
Car il faut bien qu’on s’entraide
Et l’on vit comme ça
Jusqu’à la prochaine fois