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La rentrée c’est la bienvenue des poux dans la tête. Et même les hiboux empaillés nous cherchent des poux..
Hier sur Arte le document sur le Pakistan faisait froid dans le dos. Surtout, lorsque les tenants barbus du tribalisme se sont défilés devant les arguments imparables de Sahiba Sumar. Voici le résumé d’Arte il faut voir et revoir ce reportage, l’aile de papillon de notre destinée, dirons-nous avec insosilence :
Sabiha Sumar a rencontré le président Musharraf pour débattre de l’état de la démocratie au Pakistan. Entretien exclusif enrichi par des témoignages de Pakistanais de tous horizons. La démocratie a-t-elle une chance de s’installer au Pakistan ? L’armée est-elle la seule force capable de contrer la vague insurrectionnelle islamiste ? Le temps d’un dîner, le général Pervez Musharraf a reçu dans sa résidence la réalisatrice Sabiha Sumar pour débattre de ces questions. Au cours de l’entretien, le président assène : “C’est une société féodale et agraire. La démocratie n’existe pas à la base de la société pakistanaise.” Précautionneux, il reprend : “Quand on veut changer un pays, on ne peut pas le faire d’un coup, ce serait un échec.” En contrepoint, la réalisatrice a voulu connaître le sentiment des Pakistanais sur ce sujet. D’Islamabad au sud du pays, elle a interrogé des ouvriers, des manifestantes pour l’égalité des droits, des routiers, des paysans mais aussi des membres de la Jirka, le parti religieux extrémiste. Sur la plage, elle fait parler les jeunes : “Si Musharraf est un dictateur, alors la dictature a fait du bien à notre pays”, déclare l’un d’eux. Dans ce pays divisé par de profondes lignes de faille, qui collabore de façon ambiguë avec les États-Unis, chacun a sa vision de la démocratie. Y compris le président, victime déjà de plusieurs tentatives d’assassinat : la démocratie, affirme-t-il, “c’est la volonté du peuple”.
On peut rigoler de cette volonté confisquée manu militari Mais le choix est entre la misère tribale et la charité des adjudants. Au sein masculin de ces deux instabilités historiques l’assurance non touristique d’une bombe Atomique.
Autre chose sur l’horizon de la crise de nerf. BHL et sa philosophie de divertissement ce matin sur France Inter. Même si j’avais souligné son « courage » (c’est beaucoup dire) politique lors des élections présidentielles, je ne peux m’empêcher de m’inscrire en sourire devant les principes de base de son raisonnement qui se réfère tout bonnement à Levinas. Mais lorsqu’on sait que Sosno se réclame de la philosophie de Levinas, on ne peut, en désespoir de cause, que démentir l’avenir. Et pourtant, non ! les poux dans la tête de nos chérubins, en cette saison, ce n’est pas rédhibitoire. Courage, rions !
La honte et la mélancolie.
Les deux en bandoulière, mon Général, et surtout gaffouse aux bandages herniaires.
Un renoncement et une renonciation, voilà le corpus conceptuel proposé par BHL auquel doivent impérativement hériter nos enfants. Pour nous, dinausauresques par essence, aucune chance de revenir sur nos gènes : jurassiques : no return, no return ! La honte ? c’est encore une frange de l’opium du peuple redéfinie par ce grand bourgeois talentueux. Rongeons-nous les ongles et bouffons nos moignons, car le péché originel nous accablera toujours. Repentance et repentance. Mon dieu des fourmis, je me sens si coupable de la Saint Barthélemy.
LE MAL est en nous. Mettez cela dans le crâne de vos bambinos ! Maintenant accablé par les remords et le pêché il n’y a qu’une solution : La mélancolie. C’est encore du romantisme dessiné par Lagerfeld. D’une certaine façon, sans façon, BHL nous Lagerfleldise. Ce deuxième impératif catégorique à la française, la mélancolie, vous contraint à subir deux anéantissements : le tri sélectif des ordures et la réussite sociale par l’écrasement propret de l’autre. Qui peut croire en des paradis moyens dans des frontières ? Plus d’utopies !, que du raisonnable. Pour moi, sans utopies concrètes, si possible, la vie se réduit à du végétatif avec OGM dans le fion. Le pauvre humain de Villon, coupable de son passé, coupable de la couche d’ozone, coupable de Téniet el Begra, coupable de la Shoa, coupable de la bande à Bonnot, coupable de la misère du monde qui s’écrase tous les jours sur les pompes d’un ancien ministre rigolard, coupable de la métamorphose des moustiques et du Chikungunya, coupable des rétrovirus, coupable d’avoir cassé le vase de Soissons, coupable de Fat Boy et de Britney Spear, coupable de la vache folle et des prisonniers afghans, coupable des guerres sales et l’emploi démesuré des lessives (pas de marque pleeeaaassse !), coupable d’exister et de ne pas exister à la fois, il ne lui reste plus qu’à sombrer dans la mélancolie.
Alors, enivrés de tragique, les espèces de cons menacés, il ne nous reste plus qu’à espérer d’être encore plus crucifiés par l’histoire de nos contraintes sociales, avec la mince illusion que ce sera aussi chic que sur un golf gotha.