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Ce sont deux tristes sires. Tristes ? Non, plutôt de pathétiques caricatures. Ils se sont fait monter un coup soi-disant par leur éditeur ; un coup qui est si peu littéraire et si commercial qu’en ce moment de crise, cela donne la nausée. Nausée ? L’un en connaît le nom l’autre le vécu ce qui rend le deuxième larron un peu moins pitoyable.
Ce qu’il y a de pire pour le gandin (qui se prend pour un philosophe ; oups !) c’est d’avoir fait de la misère humaine un fond de teint et de commerce. Il parcourt le monde et, les traits tirés aux quatre épingles, défend les pauvres dans des 5 étoiles luxe qui sont les antichambres de sont immense talent. Si certains hôteliers adulent son comptant, le tribunal révolutionnaire, en grande majorité, n’admet aucune circonstance atténuante pour ce genre de délit.
- Cela tombe à pic, mon chéri, il a juste la chemise blanche qu’il faut, il n’y a qu’à couper le col. Et aussi la tronche adéquate pour faire bien ensanglantée dans un panier. Ce sera design et chic.
L’autre bougre ne mérite que de vivre, car il a un certain talent et sa dégaine qu’il traîne avec son mal être en fait un clown triste ce qui est d’une assez rare espèce ; donc, à protéger impérativement. Il a la mine battue d’un chien perdu sans collier et les joues blêmes. A sa décharge publique il gribouille une littérature qui n’est plus que l’ombre d’elle même. C’est correct. Son désespoir ne fait certes pas désespérer les Villepintois et les Tremblaysiennes, mais il n’a pas d’autre prétention que de se fuir. En ce sens, il est, à lui tout seul, la métaphore de l’écriture de notre temps. Qu’il fuit avec ses capitaux.
Ah !, oui c’était secret leur correspondance. Au cas où vous ne le saureriez pas, vous allez acheter un truc en tête de gondole de carrouf, mais c’est un secret. Chut !
La carmagnole doit commencer. Ce serait un acte symbolique que cette nouvelle terreur, qui fait suite à la leur. Pas mal non que cette (si chérie) terreur nouvelle se mette en place par du symbole assez lourdingue ? Qui dit crise dit, parfois, révolution. Qui dit révolution dit chamboulement dans l’ordonnancement des privilèges. C’est un luxe que raisonnablement l’humanité, de temps à autre, peut (doit ?) s’octroyer pour pimenter son histoire. En ces temps virtuels, pas la peine de mettre la guillotine et faire tout ce bazar réaliste assez dégueu ; pas besoin d’ajouter du désordre popu au désordre bourgeois, du chaos “people vulgus pectorosum” au chaos vulgaire “la peau et les os” : Ecrire et décrire suffit. C’est fait. Ici, le couperet est tombé. Slang ! Leur sang et nos larmes : nickel ! Les temps vont changer.