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Rigorès installé sur un banc regardait l’extension des volubilis. Il observa la danse des abeilles. Ce spectacle lui parut si compliqué. Une abeille visitait une fleur pendant un long moment une autre rentrait et sortait une troisième y restait encore plus. Ce désordre inquiéta Rigorès. Et les volubilis ? Ils poussaient en dépit du bon sens sans respect pour les règles essentielles d’un bon voisinage. Déjà hier, pendant une grande partie de la matinée, il avait regardé une bande de fourmis et constaté que les petites galopaient dans tous les sens dans l’anarchie la plus complète. Quand une fourmi transportait une graine, une autre fourmi pouvait reprendre la graine et la ramener en arrière puis une troisième faire avancer la graine jusqu’au bord du trou. L’ensemble des fourmis avait beau s’agiter dans tous les sens, les graines finissaient toujours par être transportées au bon endroit. Malgré tout ce désordre, pensa Rigorès, la nature survit et produit de la beauté.
Rigorès se demanda si plutôt que de faire des actes cohérents les hommes ne devraient pas, pour atteindre la perfection de la nature faire n’importe quoi. Il y a tant de malheur chez les humains en faisant plus ou moins ce qu’il faut faire selon les lois de la cité qu’on est en droit de s’interroger si une attitude contraire ne s’avérerait pas au bout du compte plus judicieuse.