farioli
01 déc

Anthropophagie


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 Je n’ai rien vu dans ma vie au cinéma sur la prédation d’aussi puissantes images que dans le film de Matteo Garrone : GOMORRA

 Geneviève Martin m’a dit que pour elle c’était un chef d’oeuvre de l’art ; pas rien ce genre de chose dans sa bouche. Pareil pour moi qui suis le plus souvent trop enthousiaste. Là, je signe et contresigne : du grand ART, avec une scène qui me restera dans la tête : la fusillade et l’accident de celui qui fait de la fausse haute couture et qui se termine au milieu des fausses décorations romaines. (voir les photos ici)

Un petit texte de mon cru pour illustrer ce chef d’oeuvre donc, qui, je le répète, montre la prédation comme on l’a rarement vue au cinéma :

 

Bichetre de con, voilà venue la renaissance par la ripaille. Ah !, il fallait y penser. Tous ces zigotos à homozygotes zinzins, ces zazous, ces zoulous, ces zombies mortifères qui s’entre-dévorent comme des frères ; ils se décapitent à coups de pelles, s’étripent à coups de pioches, strip-teasent au couteau suisse. Le savoir-vivre renaîtrait-il ? La peste, le choléra, la diarrhée gazeuse, les crues lientériques et toutes les chiasses semi-liquides qui vident les corps et engraissent la terre afin que poussent les rangs de poireaux, n’empêchaient plus cette piétaille de s’entrebouffer les moignons. C’est normal, assez naturel en somme, assez sain d’être assassin et assesseur pour assaisonner ses consœurs. Dans cette montée de sauce d’un spectaculaire devenir, faute de mieux, l’homme continue davantage sa pression, puisque, soi-disant, il est un loup pour l’homme, lupus homo lupus, il est donc un loup pour sa femme et pour ses voisins ; les corollaires suivent : la jeune donzelle devient une louve romaine pour l’homme, l’aîné un louveteau comme Démosthène pour sa puînée. Par récurrence, le loup reste un loup pour Pierre. Kif-kif pour le dindon, car on est toujours le dindon de quelqu’un ou de quelque chose.