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Bon article dans Agoravox sur La crise. et dans un commentaire, un commentaire sur L’ALERTE ROUGE D’AMBROSE EVANS-PRITCHARD.(Telegraph.co.uk)
“La débâcle est assez grande pour secouer le fragile système bancaire de l’Europe de l’Ouest et déclencher un ou deux Götterdämmerung financiers“
Alors, un petit texte pour nous remémorer les bon moments de notre histoire :
— Hello mister Magoo ! Ici maman, Charly, OK contrôle de qualité mop de roll sur la chaude-pisse à nono. Chaud le silence, chaud ! Radouio bourcamamadou ! les escurbignanes n’arriveront ron ron pas à na ciure le mou, croupiho de momo. Où est le mou de minou ? morcroto paille au cul du mot comment servir la poulolo pot à Paulo et faire pool.
— T’as raison, papy Mougeot, Viva la révolutzione, porca miséria !
Les armes reprennent constamment du service ; elles asservissent. Tôt ou tard, d’avant l’empire hunnique jusqu’après la fluctuation du pouvoir d’achat, les calamités des armées modernes, des invasions et des terreurs, le brouillard et le verglas laissent la mort se déployer en bordure des routes : territoire spécifique où l’on pleure beaucoup malgré l’espoir saumâtre qu’on y retire. Réfugiés, expatriés, exilés, paumés d’avoir perdu leur ça-me-suffit. Pourtant à bien y réfléchir, continuait-t-il de penser, pressant le pas pour suivre la cadence du flot, la guerre n’est plus ce qu’elle était. Après la horde des frères, la nécessité du patriarcat fut à l’origine de l’art charcutier guerrier. Ventre percé, estripaille à souhait, estramançonades, déchiquetailles, millénaires d’engrapastardes et d’ébardages, flopées d’escroubignasses à l’arme blanche où la viande fut respectée pour ce qu’elle était : quelque chose que l’on pique, que l’on entaille, que l’on fouille, que l’on pelle, que l’on élastiquote, que l’on étête, que l’on débite en tranches, et que parfois l’on fricasse. Regardons la bataille d’Alexandre peinte par Albrecht Altdorfer, que montre-t-elle ? : Une virile empoignade de piques, une cavalcade de plumets et d’oriflammes au vent, c’est beau ! Sans être plus républicain qu’Emmanuel Arène, affirmons, jusqu’à une certaine époque, que la bataille préservait une forme d’esthétique : Eylau, ces belles couleurs sur la neige. Si on considère la campagne de Russie, avec ses 400 000 morts et 100 000 prisonniers, c’est une « paille à momo » à côté de la seconde guerre mondiale et ses 40 millions de zigouillés, morcroto paille au cul du vieux mot.… Les uniformes écarlates, les grandes stratégies de soldats de plombs, les grognards, la vaillance du p’tit tambour s’en revenant de guerre et ri et ron pon patapon, cela a marqué le CinémaScope. Jadis, ce genre de guerre, tout en gardant son rôle moteur de régulation sociale, conservait une dimension héroïque qui la rendait belle disait la chanson. L’invention de la poudre, après tout, n’a fait qu’augmenter la vitesse de pénétration. Les projectiles furent de moins en moins complaisants avec ce qui est mou. Où est le mou de minou ? Le gaz moutarde, la charge creuse, les mines, les bombardements, l’écrasement du lard par des tonnes de ferrailles, la chair à canon, indiquent l’apogée de la saucisse. La carne et l’os sont encore une bonne pitance pour les charognards. Et la boucle se referme sur la vie qui vidange. Aujourd’hui, avec les attaques des produits bancaires toxiques, une mouche noire, la Sarcophaga, n’y retrouve plus ses oeufs. Les nouvelles radiations, ces projectiles quantiques, ne vous laissent aucune autre chance que d’être réduit à moins qu’un paillasson. Morbleu ! Ouaip, parfois c’est propre et ne laisse que peu de traces , mais cela n’a rien d’épique, et l’on ne sait jamais qui va frapper à votre porte, un gamma ou un bêta.
En effet, 18000 milliards de produits toxiques cela plombe sec !
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Très bon commentaire aussi de l’article pré cité, parce que, parfois, la poussière des lignes frappe dans l’oeil du cyclone :
A. Deux phénomènes majeurs:
1. La disparition du socle financier (Dollars + Dettes) sur l’ensemble de la planète
2. La fragmentation accélérée des intérêts des principaux acteurs du système global et des grands ensembles mondiaux
B. Deux séquences parallèles:
1. La décomposition rapide de l’ensemble du système international actuel
2. La dislocation stratégique de grands acteurs globaux.
Nous avions espéré que la phase de décantation permettrait aux dirigeants du monde entier de tirer les conséquences de l’effondrement du système qui organise la planète depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Hélas, à ce stade, il n’est plus vraiment permis d’être optimiste en la matière1. Aux Etats-Unis comme en Europe, en Chine ou au Japon, les dirigeants persistent à faire comme si le système global en question était seulement victime d’une panne passagère et qu’il suffisait d’y ajouter quantité de carburants (liquidités) et autres ingrédients (baisse de taux, achats d’actifs toxiques, plans de relance des industries en quasi-faillite,…) pour faire repartir la machine. Or, et c’est bien le sens du terme de « crise systémique globale » créé par LEAP/E2020 dès Février 2006, le système global est désormais hors d’usage. Il faut en reconstruire un nouveau au lieu de s’acharner à sauver ce qui ne peut plus l’être.
et wé !!!!!!!!!!!!!!
vendez tout, achetez de l’or, faites des provisions, voire du pop corn, et asseyez vous bien dans votre canapé, le spectacle va être fabuleux .
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S’il ne nous reste rien, nous restera-il au moins le spectacle ?
j’en doute.
