farioli
02 juin

Choc


Warning: file_exists() [function.file-exists]: open_basedir restriction in effect. File(/mnt/124/free.fr/e/8/catastrophy.b/wordpress/wp-content/plugins/image-shadow/cache/63874691759c20dab77a616bfa61d86b.jpg) is not within the allowed path(s): (/mnt/109/sdb/e/8/catastrophy.b) in /mnt/109/sdb/e/8/catastrophy.b/wordpress/wp-content/plugins/image-shadow/image-shadow.php on line 198

 Agoravox montre une facette noble du journalisme avec souvent des articles de fond et pas des piges merdoyantes. C ‘est vraiment un super mordophériquement antimortifère canard du web. Ici un article très boom-boom des méninges à propos du livre de Naomi Klein : la stratégie du choc. Extrait :
... Mais ce capitalisme du désastre se caractérisait aussi par “la croisade corporatiste”, qu’elle fût armée lors d’invasions militaires ou plus vicieuse lors des négociations secrètes entre les “Chicago Boys” et les gouvernements de transition démocratique :

- Dans le premier cas, l’invasion de l’Irak fut une croisade idéologique officiellement, mais officieusement elle fut surtout et avant tout un pillage en règle des richesses de l’Irak par les multinationales américaines, britanniques et celles dont les pays avaient participé à la coalition militaire qui avait violé en même temps le droit international par son agression. Outre les richesses du pays, les dollars versés généreusement par le gouvernement de G. W. Bush pour la soi-disant reconstruction de l’Irak firent l’objet de nombreux détournements et de vastes escroqueries à la chaîne. Milton Friedman, dans les dernières années de sa vie, approuvait avec enthousiasme cette nouvelle situation économique de l’Irak occupée. Mais les multinationales qui touchaient ces deniers publics du contribuable américain renvoyaient une partie de l’argent dans les poches des hommes politiques comme Dick Cheney qui avait conservé des parts dans des groupes comme Halliburton. La reconstruction fut aussi écartée au profit d’une vaste privatisation de la sécurité, supplantant les missions de l’armée américaine. Cette privatisation de la sécurité ne se retrouvait non pas seulement en Irak, mais également autour des colonies juives du Golan et de Cisjordanie, dans le centre-ville haut de gamme de Beyrouth au Liban (Naomi Klein y dénonce la mainmise corporatiste du groupe Solidere, détenu par la famille Hariri), dans la “zones verte” de Kaboul en Afghanistan ou encore autour des quartiers huppés de la Nouvelle-Orléans. Naomi Klein redoute qu’à l’avenir des banlieues futuristes pour hauts revenus se développent à l’écart des zones populaires et se retranchent entre des murs de sécurité et surveillés par des vigiles armés par des sociétés privées.