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Dans « l’ EXCELLENT » CAUSEUR ( Salon des réflexions), un des meilleur mag blog du net français à notre goût, un article du très talentueux Marc Cohen sur les artristes, si tristes de gôche et la liberticide loi Hadopi qui ne défend que les intérêt des majors en laissant les créateurs en majorité sur le carreau. Ceusse avec le portefeuille à tendance du taux de profit vers la droite. Cette gôche typiquement beauf qui petite à petits pas vire sur de lourds dériveurs vers le sarkosysme éclairé.
Extrait :
Au seul égrenage des noms, on imagine un best of du “Grand échiquier” de Jacques Chancel ou, mieux, le casting idéal d’un Claude Sautet qui aurait ressuscité Juliette Gréco, Maxime Le Forestier, Pierre Arditi, Michel Piccoli et Bernard Murat. Toutes les idoles de ma maman sont là, ou presque, manque plus que Samy Frey. Mais s’ils sont réunis ce soir, ce n’est pas pour chanter en chœur Le Temps des cerises en hommage à Yves Montand. Si nos degauches certifiés “qualité France” s’exprimaient à l’unisson, c’était pour écrire une lettre à cinq mains à Martine Aubry, sur l’air de Pauvre Rutebeuf : que sont mes amis devenus… “En faisant échec au vote de cette loi à l’Assemblée [le 9 avril, ndlr], expliquent nos cinq déçus du socialisme, vous nous avez adressé un message de rupture.” Et comme il vaut mieux se répéter que se contredire, ils renfoncent le clou deux lignes plus loin : “En vous opposant, à l’occasion de la loi Création et Internet, à ce que des règles s’imposent aux opérateurs de télécommunications pour qu’ils cessent de piller la création, vous venez de nous tourner le dos de manière fracassante.” Comme quoi, même en ayant cinq mains, on peut écrire avec les pieds, mais passons…
C’est bien connu, en France il y a deux gauches : l’une, la seule qui semble avoir survécu à la chute du Mur, s’occupe dans le charity buisness, parade aux fêtes de la libertitude, soutient Vincent Lindon et les Afghans de Calais, pétitionne contre les tests génétiques ou la télésurveillance, s’inquiète du sort des mal logés, du nucléaire et de la répression au Tibet.
L’autre gauche, la vieille, qu’on croyait enterrée par les errements du jospino-strausskahnisme, est attachée à la défense des avantages acquis, à une juste rémunération du travail et autres archéo-lunes. Et voilà-t-y pas que cette gauche-là soudain réapparaît, pas seulement dans la rue mais aussi chez nos amis les artistes engagés. À ceci près que, chez ceux-ci, l’ardeur revendicative a été génétiquement modifiée, et pas qu’un peu, s’il vous plaît. Car en fait d’avantages acquis, elle hurle qu’elle est pour Hadopi et décrète que le PS, en y faisant obstruction, s’est définitivement rangé du côté du “capitalisme le plus débridé”. Rien que ça.