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Pour le hashtag :
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Pour elle
( poésie déjà parue sur le blog, mais, pour Neda, cela va de soie et de sang) :
J’ose croire aux délices
De tous bouleversements.
Celui des contenus arrivés à leurs fins.
J’ose croire que troublées les époques
S’enfument d’Ophélie brûlées,
Leurs cendres dans l’amphore.
Des escaliers de verre,
Le vase
Ira
Rouler
Rouler
Cogner
S’éparpiller
Parfumant de son sort l’éther édulcoré.
D’autres encyclopédies
D’autres termes, d’autres signes et des
Paroles d’anges sur les pointes
D’aiguilles ou de mines–
Les cendres sur l’escalier
Jusqu’au bas du tombeau
L’amphore en éclat
N’aura cure du vent. Le passé
Eteint signera quelques
Feuilles de frênes aux tons porphyres.
Et il sera souvent. Il doit être souvent–
Souvent :
Vers d’autres ruses mystagogiques ou se faisant passer pour telles.
Vers d’autre verseau d’ivresse des oeuvres en vêtu en voile là.
Et des vérités toutes menues
Nubiles de Protagoras, aux aines échalassées.
Celles des nouvelles décades échancrées
Devers les amnésies polymorphes, l’amphore en éclat.
